Les rencontres photographiques d’Arles

Le week-end dernier, se sont achevés trois mois de rencontres photographiques dans la ville d’Arles. Cette année, c’était la 50 ième édition ! Pour ma part, c’était la première fois que je me rendais à Arles et que je me baladais d’exposition photo en exposition photo. La ville est tout simplement sublime, avec beaucoup de vestiges antiques. J’ai eu l’impression qu’un renouveau s’était emparé de la ville: boutiques artisanales, restos originaux, évènements culturels …  Franck Gehry est même entrain d’y construire un nouveau bâtiment, la fondation Luma, qui devrait ouvrir en 2020. Arles, définitivement the place to be !

La Movida

J’adore la photo et les expos photos depuis toujours … Lorsque j’habitais Paris, je me rendais au Musée du Jeu de Paume qui propose souvent des expos photos ou au MEP (Musée européen de la photographie). Mais il est vrai qu’en « province », il est rare de voir beaucoup d’expos photos. Arles fait vraiment exception. Cette année, 50 expos photos étaient proposées en plus des restos, des galeries qui exposaient de la photo (à voir et à acheter).

Parmi les expos les plus marquantes, celle consacrée à Helen Levitt qui a photographié les rues New-yorkaises dans les années 30. 

Photos Helen Levitt

Egalement, une expo appelée « Home sweet home » qui met à l’honneur l’intérieur des maisons britanniques, toutes classes sociales confondues, des années 70 à aujourd’hui. 

A deux pas de cette expo, la maison des peintres faisait office de maison « témoin » d’exposition pour The Anonymous project. En suivant un parcours fléché, on entre dans une maison avec toute la déco associée, type année 50. On voit des diaporamas de photos, des vidéos, de la musique, et en un instant on est transporté chez quelqu’un qui vivait là dans les années 50 … totalement immersif, un retour dans le passé plutôt magique.

Dans un autre genre, j’ai aimé les photos de Christian Lutz, qui présentent les nouveaux Eldorados, que sont les casinos, de Las Vegas à Macao. Entre richesse et déchéance… 

Christian Lutz

J’ai été scotchée par les photos anti-conformiste de ce mouvement espagnol né après la dictature franquiste, comme une délivrance : La movida.

J’ai été surprise et bluffée par le travail de cinq étudiants en photos de l’Institute of Design et de leurs travaux majeurs dans les années 50 (We were five). Gros crush sur les photos de Ray K. Metzer, que je n’ai pas pu bien photographier à cause de l’éclairage… Les contrastes, simplement magiques.

Ces rencontres de la photographie, un moment culturel à part, rigolo, intriguant, déroutant parfois mais pour tous les goûts; et que je vous recommande d’aller voir l’année prochaine si vous passez sur Arles …

A Arles, je vous recommande …

L’Esperluète, un resto à la déco ultra lookée et qui m’a donné l’eau à la bouche ( 6 rue Favorin).

Cuisine de comptoir, un super resto de tartines / salon de thé (10 rue de la Liberté).

Une belle boutique de déco et vêtement, Moustique (2 rue Jouvène).

Une artiste céramique,  La main qui pense (15 rue Tour de Fabre).

 

Connaissez- vous Arles ? Et les rencontres de la photographie ? Merci de me laisser un commentaire si l’article vous a plu !

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