Impossible de passer à côté, l’information est partout: une pandémie mondiale, un coronavirus, se ballade de Chine en Iran jusqu’en Europe ou aux Etats-Unis. Bref, si vous habitez la planète Terre, vous êtes forcément au courant. Dans cet article, il n’est pas question de ressasser ce que les médias racontent déjà ni de faire une analyse du sujet n’étant moi-même ni médecin, ni journaliste.
Néanmoins, je me surprends depuis quelques jours à observer les effets inattendus que produit ce virus sur nos vies et sur la planète et je voulais le simplement le partager avec vous. Et si vous preniez cinq minutes de lecture pour voir les choses sous un angle différent…
Repenser nos habitudes
L’arrivée de ce virus nous oblige à changer nos habitudes, rien que dans notre manière de se dire bonjour. Il n’est plus question de se faire la bise – habitude ô combien française – ni de se serrer la main. Pour éviter toute transmission, il convient maintenant de se faire un signe de la main ou de faire un check. Certains font un check avec leur coude, d’autres avec leur pied, d’autres encore ont inventé toute une chorégraphie pour se dire bonjour.
Finalement, on change une habitude, on en créé d’autres et tout cela en 15 jours de temps. La preuve que l’être humain peut changer ses habitudes, en créer de nouvelles, faire preuve d’inventivité et ne pas en être perturbé.
Questionner la place des médias dans notre vie
Au bout d’une semaine d’information télé, radio, internet, en boucle sur le virus, j’en ai eu marre d’écouter les infos. J’ai d’ailleurs quasiment arrêté de les écouter depuis le début de la semaine, tellement on ressassait toujours la même chose. Il ne se passe plus rien sur Terre depuis 10 jours. A croire qu’il n’y a aucune autre actualité que ce virus.
Il a également fallu se mettre à faire la part du vrai et du faux, et faire la chasse aux fake news: non, une tisane à l’ail ne prévient pas le virus, il prévient juste tout autre être humain d’avoir envie de s’approcher de vous !
Bref, je trouve que cette période nous donne l’opportunité de réfléchir à la place que l’on veut laisser aux médias dans nos vies et montre l’importance de garder son libre-arbitre et son questionnement face à l’information – pour ne pas croire tout ce qu’on entend et tout ce qu’on lit.
Apprendre à s’adapter et devenir résilient
L’apparition de ce virus nous oblige à nous adapter: on devait partir en voyage loin ou proche, on préfère se réorganiser. On a des clients ou des partenaires qui travaillent en Italie et qui devaient nous livrer, on réfléchit à un plan B.
Bref, le virus nous oblige à nous réadapter; et nous apprend à devenir résilient. Bien que nous soyons confrontés à un évènement traumatique, nous cherchons à ne pas en rester là et à nous reconstruire, à trouver des solutions. Cela tombe bien car ces qualités seront des atouts précieux pour vivre dans le monde de demain ; alors autant apprendre à les développer dès aujourd’hui.
Prendre conscience de l’effet de la croissance sur la pollution
Le virus entraine depuis plusieurs semaines des confinements de population notamment en Chine. Or, le pays étant un des pays les plus industrialisés, producteurs de la planète, le virus a eu un effet immédiat sur la production mondiale. Résultat: les chinois voient à nouveau le bleu du ciel, signe que la pollution a drastiquement diminué dans leur pays.
Je ne prêche pas pour une décroissance totale, mais je trouve que ce temps de « pause » dans la production mondiale nous fait prendre conscience de l’effet direct de nos actions sur la planète. Il est encore temps d’adopter de bonnes habitudes dans son quotidien pour moins polluer.
Assister au ralentissement d’une économie mondialisée
Par l’apparition du virus et de son traitement en Chine, on assiste au ralentissement mondial de l’économie et on se rend compte que toutes nos économies sont interconnectées. Rupture de stock, approvisionnements suspendus … beaucoup de produits de grande consommation viennent d’Asie et beaucoup d’entreprise globalisées sont impactées par la situation.
Et si on saisissait l’occasion pour recommencer à se fournir localement, et à faire les choses artisanalement plutôt que de recourir à une industrie de masse à l’autre bout de la planète ? Envisager un autre mode de vie et de consommation semble possible.
Pour terminer cet article, que je voulais comme un éclairage différent sur cette situation complexe, je voudrais simplement vous dire de ne pas trop en faire et ne pas trop s’en faire non plus.
La vie continue, saisissons l’opportunité de porter sur elle un autre regard.
N’hésitez pas à me laisser un commentaire sous cet article !